Située à la Rue Jamot B.P 15333 Douala Cameroun           Directeur de Publication: Severin TCHOUNKEU

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Dans son rapport mensuel publié le 3 décembre 2017, l’International Crisis Group  (ICG) souligne que la situation sécuritaire s’est considérablement détériorée au cours du mois  de novembre 2017 au Cameroun,  au Zimbabwe, au Nigéria, au Cambodge, en Egypte, au Yémen, en Arabie Saoudite et au Honduras..

Pour le cas du Cameroun, l’Organisation Non-Gouvernementale (ONG) belge relève que la tension a persisté entre le Gouvernement et la minorité anglophone. «Des militants anglophones ont mené huit attaques contre les militaires et la police au cours du mois, tuant au moins dix personnes. Dans la région du Nord-Ouest, un gendarme a été tué à Jakiri et deux autres dans la capitale régionale, Bamenda dans la nuit du 6 au 7 novembre. Le docteur Ayaba Cho Lucas, chef de la prétendue force de défense d'Ambazonia, a revendiqué la responsabilité du 9 novembre et a lancé plus tard une campagne de collecte de fonds pour mettre en place une armée dans les régions anglophones», précise le rapport de l’ICG.

 Le rapport relève par ailleurs que des assaillants non identifiés ont tué un soldat près de la frontière nigériane. « À Bamenda, quatre attentats à la bombe n'ont fait aucun blessé le 14 novembre et des assaillants non identifiés ont abattu un policier le 19 novembre », souligne l’ICG, qui ajoute que dans la région du Sud-Ouest, quatre soldats ont été tués à Agborkem-German et à Otu dans le département de la Manyu, région du Sud-Ouest.

«Cinq écoles du Nord-Ouest et une du Sud-Ouest ont été incendiées du 31 octobre au 30 novembre 2017» par des présumés activistes anglophones. «En réaction à la violence, les forces de sécurité ont fait irruption dans les maisons et saisi des armes, tuant au moins deux personnes», souligne l’organisation belge.

L’International Crisis Group rappelle aussi que les parlementaires du Social Democratic Front (SDF) ont boycotté la session parlementaire du 14 novembre «pour protester contre la gestion de la crise anglophone par le Gouvernement et ont perturbé les sessions des 23-24 novembre et 29 novembre pour appeler au dialogue sur la crise». Il indique également que «les politiciens de l'opposition et des membres de la société civile à Bamenda le 26 novembre ont appelé le Gouvernement à organiser un dialogue national, à libérer les prisonniers et à accorder l'amnistie aux anglophones en exil».

S’agissant de la guerre dans l’Extrême-Nord contre les Boko Haram, l’ICG relève que  «des insurgés ont tué six personnes entre le 2 et le 5 novembre». Il informe que le 4 août, un attentat suicide à la bombe a tué quatre personnes à Kolofata et le 20 novembre, les membres de Boko Haram ont attaqué un camion sur la route de Maroua-Kousseri et ont enlevé trois personnes. Il indique aussi qu’au moins une douzaine de membres de Boko Haram se sont rendus aux autorités au cours du mois et l'armée camerounaise a capturé Abba Goroma, l’un des lieutenants du leader de la secte Boko Haram, Abubakar Shekau.

 


 

E.K.K.

 

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